Commentaire sur le paragraphe 33 de la critique de la faculté de juger, de kant
“La beauté n’est pas une qualité inhérente aux choses en elle même, elle existe seulement dans l’esprit que la contemple et chaque esprit perçoit une beauté diférente». Cette proposition de Hume caractérise le beau dans une subjectivité irreductible. En accord avec cette proposition, mais niant toute théorie de relativité (d’où le paradoxe du jugement esthétique) dans le paragraphe 33 de La Critique de la Faculté de Juger, Kant établi une comparaison entre le plan de l’entendement et de la raison et le plan esthétique, tout les deux preténdant à l’universalité.
Peut-on convaincre quelqu’un de la beauté ? Existe-t-il un sens commun esthétique, une communauté du goût ? Sur quoi se fonde le jugement esthétique ? En s’appuyant sur des exemples, Kant initialment énonce qu’aucun jugement esthétique d’autrui est une preuve d’une faute de goût de notre part. Il fait apparaître aussi dans ce premier paragraphe, une volonté de s’universaliser, de ne pas rester dans la singularité de notre jugement (de « Le jugement de goût» à « quelqu’un »). Si dans un jugement de raison, ce sont des preuves et le consentiment des autres qui légitimise le jugement, le goût provient d’une expérience subjective, comme goûter un plat et c’est pas par la démonstration logique et la discussion que l’on peut légitimiser un jugement esthétique. La satisfaction est en nous et pas dans l’objet (« Deuxièmement » à « je juge. »). Il finalment déclare na nécessité d’une universalité subjective dans le jugement esthétique, comme dans un jugement rationnel. La beauté se caractérise par une satisfaction singulière qui se prétend valoir universellement. (« En fait » à « par une preuve »).
Le jugement esthétique est subjectif et ne se démontre pas. La beauté ne réside pas dans l’objet, mais dans le sujet qui fait expérience de l’objet et ainsi le juge. Cependant, Kant démontre une volonté d’appartenir à une communauté