Commentaire sur le personnage de gervaise dans l'assomoire d'emile zola
« Gervaise n’avait que vingt-deux ans. Elle était grande, un peu mince, avec des traits fins, déjà tirés par les rudesses de sa vie. » (p.51) « Gervaise boitait de la jambe droite ; mais on ne s'en apercevait guère que les jours de fatigue […] ». A ce moment là, elle vit alors dans la misère, dans une petite chambre miteuse de l’hôtel Boncoeur avec ses deux enfants Claude et Etienne et son mari Auguste Lanthier. Lorsque ce dernier l’abandonne, Gervaise ne se laisse pas abattre malgré le désespoir qui lui prend le cœur.
Elle fait alors la connaissance de Coupeau, jeune zingueur sobre. Celui-ci la trouve innocente avec son doux visage « Son visage, pourtant, gardait une douceur enfantine ; elle avançait ses mains potelées […] » (p.81) on découvre par la discussion entre elle et Coupeau plus de détails sur son caractère, elle n’est pas violente et elle affirme que son grand défaut est la sensibilité, elle ne supporte pas de blesser les gens, « […] elle n'écraserait pas une mouche […] » (p.81), et tout comme ça mère, d’après elle, elle s’attache beaucoup trop aux gens et est énormément travailleuse « Son seul défaut, assurait-elle, était d'être très sensible, d'aimer tout le monde, de se passionner pour des gens qui lui faisaient ensuite mille misères. » (p.81). « Elle, d'ailleurs, ressemblait à sa mère, une grosse travailleuse […] elle lui ressemblait par sa rage de s'attacher aux gens » (p.81).
Dans cette conversation, on découvre aussi l’idéal de Gervaise, très important dans sa personnalité : « Mon idéal, ce serait de travailler tranquille, de manger toujours du pain, d'avoir un trou un peu propre pour dormir […] je voudrais aussi élever mes enfants, en faire de bons sujets […] ne pas être battue […] mourir dans mon lit. » (p.84)
Elle est très sérieuse, prend soin de