Commentaire sur Volpone
I. La comédie de la cupidité
1) La cupidité des oiseaux de proie
- Le thème animalier : noms des personnages signifient des noms d’animaux ; trois personnages avec des noms d’oiseaux de proie ou de charognard. Volpone reprend lui-même cette métaphore « oiseaux de proie ». Page 31 : « le vautour est parti, voici le vieux corbeau ». Page 23 « harpies », divinités vengeresses à tête de femmes et corps d’oiseaux (ne pas confondre avec les sirènes de l’Odyssée !)
- Les motivations (affichées devant Mosca) : financières : il s’agit de récupérer l’argent de Volpone : « suis-je bien l’héritier », « suis-je bien le seul ». Il est satisfait que Mosca lui réponde que oui : « je suis satisfait ».
- La flatterie (devant Volpone) : Voir Aristote, l’Ethique à Nicomaque. Cette flatterie se manifeste avec les cadeaux : le cadeau entre en scène avant le personnage. C’est de « l’argenterie massive », c’est un cadeau imposant, avec ses armes dessus pour bien marquer que c’est un cadeau rien que pour lui. Il y a une feinte sollicitude pour la « maladie » de Volpone. « Puisse au ciel que je pus vous donner la santé », il promet de revenir souvent. Il y a aussi de la flatterie pour Mosca : Voltore lui promet de le récompenser et de l’enrichir (page 29).
2) La ruse de Volpone pour servir sa propre cupidité
Les cupides sont pris à leur propre piège
- Rusé : Volpone se décrit lui-même comme un être rusé, soit son nom de renard : « un renard étendu sur le sol et narguant de sa subtile ruse un corbeau bouche bée ». Vocabulaire de la ruse : trompeur, ruse, nargué.
- Cupide : On apporte de l’argenterie : sa réaction est de demander si elle est lourde. « Dépêche-toi », « de ce nouveau présent il me tarde d’en entrer en jouissance ». Il veut revoir le plat en prétextant une mauvaise vue. IIl fait la même chose avec les autres présents.
- Propos à double entente : quand il