INTRODUCTION :
L’extrait étudié est un passage du roman de L’assommoir écrit par Emile Zola, écrivains et journaliste, il est naît à Paris en 1840, et décède dans la même ville en 1902, fils d'un ingénieur italien. La mort prématurée de son père, en 1847, contraint la famille à mener une vie très modeste, à Aix-en-Provence, où Emile étudie, en compagnie notamment du peintre Cézanne, qui sera longtemps son ami. Peu à peu, il se consacre au journalisme, qui occupera toujours dans son activité une place essentielle, prenant parfois l'aspect de véritables ‘’campagnes de presse’’. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c’est l'un des romanciers français les plus populaires. L'Assommoir est un roman publié en 1877, septième volume de la série Les Rougon-Macquart. C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple ». À sa parution, l'ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé. Mais c'est ce réalisme qui, cependant, provoque son succès, assurant à l'auteur fortune et célébrité. Ce roman illustre la théorie de Zola dans Le roman expérimental. Le sujet principal traité par le livre est le malheur causé par l'alcoolisme. Dans le roman, un des principaux lieux de débauche est l'Assommoir, débit de boissons tenu par le père Colombe. Le nom du marchand de vin est ironique, la colombe étant symbole de paix alors que le cafetier et ses boissons apportent la violence et le malheur chez ses clients. Au milieu du café, trône le fameux alambic, sorte de machine infernale dont le produit, un alcool frelaté, assomme ceux qui en boivent. Au fil du roman, l'alambic devient le monstre dévorant ses victimes. Nous tâcherons de découvrir en quoi cette scène est-elle un tableau pessimiste. En premier nous allons faire un analyse général (couleur, éléments de décors, le repas) pour montrer que