Commentaire sur l extrait de Michel Houellebecq
Cette violence est présente, non pas implicitement et physiquement, mais se laisse déduire suites à de multiples indices. Nous pouvons donc citer la ligne 15-16 de l'extrait : « Kill them all ! » (Tuez les tous!) ou bien encore « Fuck and destroy ! » (Baiser et détruire). Ces anglicismes présent sur des tenues évoquent donc cette violence verbale qui n'est pas propre à une personne puisqu'ils sont présents sur des vêtements. Néanmoins, cette violence va aussi pousser le spectateur à juger cette représentation avec une certaine violence dans ses propos. En effet, le narrateur au fur et à mesure de son analyse sociologique observe des personnes, des actions qui le perturbe. Et ceci va causer une certaine implication dans son jugement qui va être alterné. Cette implication est montrée par plusieurs termes qui caractérisent ce qu'il peut observer : « Certains parmi les plus jeunes sont vêtus de blousons aux motifs empruntés au hard-rock le plus sauvage. » l. 13-15. L'auteur n'est donc plus objectif dans son jugement, ennuyé et subjugué par cette violence. Mais cette violence est présente en dehors de ce théâtre géant. Alors que le narrateur se lasse de cette analyse qu'il juge « sans issue » l.20 , celui-ci décide de s'abriter dans un café où il espère retrouver calme et sérénité. Mais comme l'auteur l'annonce, c'est une « nouvelle erreur » l.21. Cette violence est omniprésente, même dans ce lieu puisqu' « Entre les tables circule un dogue allemand énorme, encore plus monstrueux que la plupart de ceux de sa race. ». Ce monstre n'est pas là pour réclamer caresses et attentions mais analyse à son tour les personnes pour voir, s'il a le droit ou non des les mordre : « Devant chaque client il