Commentaire texte de gaston bachelard
Délimitation de l'extrait : "Il suffit que nous parlions [...] l'antipathie préalable est une saine précaution."
Commentaire : « Oui, je me demande parfois si l’homme, tout bien pesé, n’a pas fait faire à la connaissance un énorme pas en arrière en renonçant à l’imagination et à la poésie comme moyen d’investigation scientifique… », Citait Jean Anouilh dans l’Hurluberlu, « La preuve scientifique diffère de la preuve du cœur : il n’est guère de moyen de prouver l’une par l’intermédiaire de l’autre. » Citait encore Farah Antoûn, dans Averroès et sa philosophie, citations qui viennent illustrer les propos du sujet évoqué par Bachelard. Le thème, ici, abordé dans ce texte de Gaston Bachelard ; philosophe contemporain du XXème siècle ; est la connaissance, dans cet extrait de son ouvrage « La formation de l’esprit scientifique ». Il s’est principalement penché sur l’étude philosophique de la poésie et de la science. Tirant entre autre son inspiration des travaux de Jung, il dégagea une théorie sur la « la psychanalyse de la connaissance objective ». Il soutient la thèse, je cite, que « Tout ce que peut espérer la philosophie, c’est de rendre la poésie et la science complémentaire, de les unir comme deux contraires bien faits ». Pour lui, malgré l’opposition évidente qui sépare l’art poétique et la rationalité scientifique (et que l’on ne doit pas négliger pour autant), il estime que la philosophie peut leurs offrir une certaine complémentarité. La plus grande partie du texte évoque l’objectivité scientifique, jusqu’à « …une attitude vraiment objective ». Cependant en opposition il relate la subjectivité de l’émotionnel, exprimée dans la poésie « S’il s’agit d’examiner des hommes,… », pour enfin finaliser sa pensée, par sa thèse « Tout ce que peut espérer… est une saine précaution ». La problématique dégagée par cette dernière est : peut-on réellement « unir » poésie et science par le seul biais de la philosophie, ne faut-il