Commentaire victor hugo cosette et la poupée
Introduction Les Misérables, de Victor Hugo, écrivain, intelletuel engagé et homme politique français du XIXème siècle, est considéré comme le chef de file des écrivains romantiques. Toute sa vie, Hugo s'est intéressé aux problèmes sociaux. Ecrit en 1862, les Misérables dénonce les inégalités sociales et la misères qui règne à Paris. Dans cet extrait de la deuxième partie de l'ouvrage, Cosette, petite fille de huit ans, l'un des personnages principaux, est surprise en train de rêver par la Thénardier, une dame sans scrupules. Dans un premier temps, nous étudirons l'opposition qu'il y a entre la réalité et l'imagination de Cosette. Puis, nous constaterons que Cosette est une misérable, exploitée par une dame peu humaine. Axe 1 : Cosette, la misérable. Dès la première phrase de l'extrait, Victor Hugo installe une atmosphère inquiétante. Très vite, on constate
Axe 2 : Une opposition entre la réalité et l'imagination de Cosette. Tout d'abord, on remarque qu'il y a une opposition entre la véritable vie de Cosette et son monde imaginaire. Effectivement, pour penser à autre chose qu'à sa malheureuse vie, Cosette se plonge dans un monde imaginaire. En effet, c'est à travers sa "prodigieuse poupée" qu'elle s'évade dans ses pensées : celle ci symbolise la liberté. De plus la personnification de la poupée met en avant la béatitude de Cosette : "si morne et si accablée qu'elle fût, elle ne put s'empêcher de lever les yeux sur cette prodigieuse poupée", on distingue un caractère divin à travers la poupée. Un marchand est introduit dans l'extrait par une métaphore : il est comparé au "Père éternel". On retrouve donc des références religieuses, amenées par des figures de réthorique.
Pour revenir aux pensées de Cosette, son imaginaire est traduit par un vocabulaire fantastique ("fées" l.13, "génies" l.13, "princesse" l.8,