Commentaire - voltaire - candide chapitre xxx - conclusion
Après cette ultime consultation, candide peut maintenant se libérer de ce qui l’a empêché d’être lui-même, de Pangloss l’apôtre du meilleur des mondes, et de Martin le pessimiste. C’est la stabilité après l’agitation. Candide décide de vivre en quasi-autarcie et de former une sorte de microcosme où chacun trouve sa place et son équilibre. Ce texte évolue en deux paragraphes, chacun avec un discours de Pangloss.
En quoi ce passage conclut-il le conte philosophique ?
I. Un bonheur trouvé à taille humaine.
A. Le refus des ambitions.
_ Primauté accordée à une vie sainte « Ce bon vieillard […] sort bien préférable » référence au vieillard.
_ Mise en évidence du caractère aléatoire et éphémère des honneurs et de la gloire. Premier discours de Pangloss avec l’énumération du sort des rois tous morts de mort violente. On passe de la tradition biblique, l’histoire ancienne, à l’histoire moderne. L’érudition de Pangloss est inépuisable.
_ La célébration de la vie simple, artisanale, liée à la mise en valeur d’une petite terre, avec une organisation communautaire même si l’adjectif « Petite » lui confère une extension réduite. « Terre », « jardin » (x2), univers bourgeois avec clôture de l’espace, une microsociété qui est en fait une métaphore de la société entière avec la règle que chacun y trouve sa place.
B. Le refus des raisonnements et des discours qui ne servent à rien.
_ L’importance de la réflexion. Candide en retournant à la métairie fit de profondes réflexions un retour sur lui-même.