Nous nous demanderons comment le narrateur fait-il du conte philosophique une arme littéraire pour dénoncer l’esclavage.
Nous verrons donc dans une première partie que ce texte est une utopie ancrée dans la réalité, et dans une seconde partie, nous verrons l'éloge d'un esclavage plus humain au détriment des pratiques de l'époque.

Nous pouvons voir que cette utopie est ancrée dans la réalité car premièrement, les lieux sont bels est biens réels. L'histoire se passe en Jamaïque, île découverte en 1494 par Christophe Colomb. LE narrateur décrit également le climat précisément « La température de ce climat brûlant et humide » (l.2)
Le narrateur précise même que le climat n'est pas le même en fonction de ou nous sommes, pour donner un effet encore plus réaliste. « Vers le centre de l'île ; l'air y était plus frais « (l.4) Il décris également les paysages de manière précise : (montagnes, fleurs, plaines immenses, cannes à sucres, etc.)
Nous pouvons également voir que le narrateur à fortement valorisé la beauté des paysages. « Plusieurs ruisseaux serpentaient autour de la montagne qui était revêtue de la plus belle verdure, ces ruisseaux allaient se rendre à la mer, après avoir parcouru les prairies émaillés de fleurs et des plaines immenses de cannes à sucre de cassiers. » (l.5à9). Nous pouvons retrouver le champ lexical de la nature : «(ruisseaux, montagnes, verdure, mer, prairies, fleurs, pleines, cannes,). Nous pouvons voir que le narrateur cherche à faire rêver le narrateur avec de nombreuses énumérations. Nous pouvons également voir la comparaison avec l'Angleterre et la Pennsylvanie : « Je parcourais les campagnes, ou je voyais une nature nouvelle et des beautés qu'on ignore en Angleterre et en Pennsylvanie « (l.16)