Dans première strophe, Baudelaire fais l’éloge de la femme. Il y a une accumulation et un rythme ternaire. Avec les mots « tête, geste et air », on voit un souci de tonalité de la description de plus en plus globalisante. Et avec les assonances en è, les allitérations en t, les voyelles ouvertes et les consonnes occlusive, le rythme devient très musical et très entrainant. Il y a un rappel aux poèmes vus dans la section Spleen et Idéal. La femme est paysage, il y a une insistance sur sa beauté. Il personnifie le rire de la femme, cela rend son visage plus vivant. Il a une association de plusieurs sens: les sens tactile avec le « vent frais », auditif avec le rire. Ce rire de la femme provoque un moment de grâce qui rend possible le langage poétique. Dans la seconde strophe, une autre personnification de l’auteur montre que la femme n’est pas touchée par le chagrin, elle ne l’éprouve pas. Il fais un résumé de la beauté féminine. Il choisi le registre de l’éloge avec « tes bras, tes épaules ». Baudelaire choisi plusieurs thèmes pour mieux surprendre le lecteur par la suite. Dans la troisième strophe, deux synesthésies sont encore présentes: visuelle avec « couleurs et fleurs », et auditive avec « retentissante et ballet ». Il donne à la femme une valeur poétique: elle est porteuse d’un message poétique que le poète interprète. Ce n’est pas une femme pour tous les hommes mais c’est une femme « à poète ». Dans la quatrième strophe, le poète fais appel à des redondances: les mots « folle, affolé » donnent une figures d’insistance, et marque ici la passivité du poète observateur, face à une figure pleine de vie. Baudelaire joue sur le mot fou (folle, femmes, folle, poète,