Commentaire « a la nue accablante tu » mallarmé

1611 mots 7 pages
Le poème que nous allons étudier, intitulé « A la nue accablante tu » de Stéphane Mallarmé, publié en 1894 est un sonnet composé de 14 vers en octosyllabes. Relativement connu, le sonnet a fait l'objet, comme beaucoup de poèmes de Mallarmé, de commentaires nombreux et souvent divergents. Cependant la remarque commune que l'on retrouve sur ce poème est à propos de son rapport à l’hermétisme. Stéphane Mallarmé se veut avant tout poète, il se contraint à faire la différence entre le style poétique et le parler courant. Le nom de Mallarmé est associé à la difficulté et à l’hermétisme. Le sens, qui est habituellement l’objet du langage, semble être absent ou éloigné dans les écrits de Mallarmé. Les deux jugements suivants résument la problématique en question : La lecture d’un texte de Mallarmé peut se révéler une expérience déconcertante, plutôt que supputer ce que le poète a voulu dire, le lecteur doit rechercher ce que le langage est en train de faire. En d’autres termes, le lecteur apprend à reconnaître que c’est la recherche du sens qui est significative.
« A la nue accablante tu » représente parfaitement l’enjeu de ce problème. Nous pouvons donc nous demander en quoi ce sonnet de Stéphane Mallarmé est il polysémique ? Pour répondre à cette question nous allons voir les plusieurs sens possibles du poème tout en mettant en rapport l'analyse et la prouesse de l’hermétisme. Nous étudierons dans un premier temps le thème principal du poème qui est le naufrage rêvé et nous montrerons sa symbolique puis dans un second temps nous verrons la transposition du mythe de l’Odyssée dans le sonnet.

« A la nue accablante tu » est un sonnet sans ponctuations il est donc nécessaire au lecteur de distinguer la syntaxe du texte pour le comprendre . La première lecture possible nous introduit directement le thème de la rêverie. En effet on peut considérer que les deux premiers quatrains représente une seule et même phrase qui exposerait la première étape de la rêverie du poète

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