Commentaire composé chapitre 27 de gargantua
Or, ces jeunes moines tuent sans complexe, sans état d’âme : où est leur innocence ? Conclusion : Rabelais fait dans ce passage une véritable satire de la religion en parodiant un roman de chevalerie pour rendre le chapitre moins violent. Malgré les actes cruels de FJ, Rabelais, à travers le personnage de Gargantua, cautionne ses actes. En fait, contrairement aux actes des autres moines qui sont peureux (se sont enfuis), n’assument pas jusqu’au bout leurs actes (laissent les hommes agoniser) et obéissent aveuglément (égorgent les soldats sur ordre de FJ), FJ est courageux, assume pleinement son esprit matériel et sait prendre des décisions. En réalité, il accepte son absence de religiosité. A noter que l’abbaye de Thélème a été construite selon ses …afficher plus de contenu…
»Introduction :La deuxième moitié du 16ème siècle est une période ensanglantée par les guerres de religion. Pourtant, le regard peu amène des humanistes sur cette dernière est antérieur à ces évènements. La religion est viciée. Les hommes sont calculateurs. Dans l’ Eloge de la Folie publié en 1511, Erasme, humaniste hollandais ami de Thomas More, dénonce en faisant parler la déesse Folie le manque de réflexion des hommes. Dans ce chapitre, Erasme s’attaque particulièrement sur un ton polémique au comportement fautif des hommes prêts à payer leurs péchés pour mener une vie de plaisirs, et à l’Eglise qui fait de la religion une superstition et une transaction commerciale. Nous verrons donc en premier lieu comment les faux-croyants rachètent leurs péchés et la prétention qu’ils en tirent, et