Commentaire composé le nom de la rose et le rouge
C’est donc compréhensible que l’abbaye Jorge critique les personnes tel le moine Guillaume de Baskerville qui peuvent penser à placer le rire au-dessus ou la même place que Dieu et de ne plus le craindre « la fonction du rire […] on lui ouvre les portes […] de perfide théologie ». Mais les médecins se prennent pour Dieu car ils donnent des remèdes miracles, pourtant un miracle ne peut qu’être produit par Dieu. Donc les médecins se placent au même niveau que Dieu ce qui est pour l’abbaye Jorge un acte irrespectueux. Donc lorsque l’auteur écrit que la comédie est une « miraculeuse médecine » elle est le moyen que les médecins utilisent pour se comparer à Dieu. Et le vilain n’étant pas savant, le rire ne « produirait » pas « la purification » dont parle la seconde partie de la Poétique d’Aristote. Le conditionnel montre bien ici que …afficher plus de contenu…
Tout d’abord l’abbaye Jorge utilise le conditionnel à répétition « pourrait […] allumerait […] désignerait […] produirait […] induirait ». En utilisant le conditionnel cela montre qu’il émet des hypothèses, ce sont des suppositions car l’abbaye Jorge argumente même dans les cas les plus extrêmes, donc il utilise ce temps comme forme de moquerie. Il y a aussi des verbes comme « légitimer […] justifiant » ce qui signifie que dans la seconde partie de la Poétique d’Aristote les affirmations ne sont pas légitimes et donc fausses et il faudrait qu’Aristote les argumente plus, afin qu’elles deviennent plausibles. En utilisant ce type de verbe, l’abbaye Jorge se moque et critique ironiquement le texte d’Aristote. L’abbaye Jorge a également posé une question rhétorique ce qui a pour but de