Commentaire composé : les trains dans la littérature et dans la peinture. Hans, Baluschek. Grostadtbahnhof (La Gare De La Grande Ville) ,1904et La Bête humaine d’Emile Zola, 1894 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64584dCette peinture est une représentation du chemin de fer réalisé par Hans Baluschek, en 1904. Tout comme Emile Zola, ce peintre allemand, réalise des œuvres représentant des scènes de la vie …afficher plus de contenu…

Elle se décompose de façon pyramidale. Au premier plan, les trains et les locomotives s’entrecroisent dans une rythmique très organisée. Toutes ou presque convergent vers le même point, le bâtiment clair au fonds du tableau, la gare. Sur la gauche, tout semble endormis ; des wagons à l’arrêt sont entreposés. Du côté droit, derrière ce qui semble être le centre d’aiguillage, la courbure des rails donnent l’impression de mener au loin, dans la ville ou à l’extérieur. A l’instar de Roubaud dans l’incipit …afficher plus de contenu…

Dans la peinture, le pont en arc de cercle de couleur noire transparaît à travers les couleurs translucides des rails. Baluschek joue avec l’effet du clair-obscur. Le jeu d’ombres et de lumière permet de mettre en valeur l’aspect massif des locomotives et le mouvement incessant de ces masses noires dont les feux circulaires éclairent les voies de leur lueur ocre. Au contraire de Zola, Baluschek ne dessine aucuns feux de signalement « un signal rouge »[footnoteRef:15], aucune couleur ne transparait à part les couleurs sombres. La technique de travail utilisé par ce peintre met en valeur le réalisme des matériaux utilisés aux abords d’une gare. Les tons grisés urbains paraissent plus naturels et la vue plongeante intensifie cet aspect. En même temps, le train apparaît monstrueux et dangereux à cette époque, le fait de le dépeindre dans cette scène noctambule intensifie cet