DULKADIROGLU 27/10/2022
Mahmut Efe
L2 Lettres modernes
Numéro étudiant : 22109469 Commentaire composé - Monologue final de Bérenger, dans Rhinocéros , 1959, de Ionesco Le théâtre de l’absurde était très populaire après la seconde guerre mondiale, sans doute un moyen de se vider l’esprit et profiter d’un moment amusant, un moment de paix après deux guerres mondiales, un traumatisme général et une chute de l’humanisme. …afficher plus de contenu…

Tout ce cheminement à travers son monologue nous montre une réelle remise en question de Bérenger. A la fin du monologue, il accepte son destin et décide tel un résistant de la seconde guerre mondial, de ne pas céder à la pression des rhinocéros, il décide de se battre, armé d’une carabine, ce qui nous rappelle bien évidemment la guerre tel un héros. Mais pouvons-nous réellement le considérer comme tel ? Nous allons le voir dans la dernière partie juste avant de conclure. De première vue, non, Bérenger serait plutôt un antihéros au vu de son caractère, de ses défauts et de ses vices. …afficher plus de contenu…

Il revendique son humanité et seul contre tous, il fait preuve de courage en prenant son arme. Son courage est d’autant plus notable car il doit faire face à ses propres proches. Bérenger sait qu’il est le seul homme et qu’il ne deviendra pas rhinocéros, il utilise alors cette frustration comme force. L’évolution du personnage à travers ce monologue peut nous faire penser à un héros de tragédie grecque mais cette fois-ci renouveler au goût du jour au XXe siècle. Nous restons dans l’absurde mais Bérenger fait un long monologue comme un héros grec, fait face à une situation qui relève de la fatalité et choisit tout de même de se battre même si tout semble perdu d’avance. Nous avons également le champ lexical de la guerre qui fait surface avec défendrai », « carabine », « capitule » ce qui nous plonge une nouvelle fois dans la guerre à laquelle