Commentaire d'arret jacques vabres
LA HIERARCHIE DES NORMES
➢ Ch. Mixte 24 mai 1975 : arrêt « Jacques Vabre »
I. Analyse
A. Les faits
1°) Les faits matériels
Le 25 mars 1957 : Le Traité de Rome instituant la CEE est promulgué.
Du 5 janvier 1967 au 5 juillet 1971 : La société Jacques Vabre importe des Pays-Bas du café soluble afin de le vendre en France. Le dédouanement de ces marchandises est opéré par la société Weigel, commissionnaire en douane.
A l’occasion de chaque importation : la société Weigel paie à l’administration des douanes la taxe intérieure de consommation prévue par la position EX. 2012 du tableau A de l’article 265 du Code des Douanes (taxe perçue par l’Etat français).
2°) Les faits judiciaires
A une date inconnue : les sociétés « Cafés Jacques Vabre » et Weigel, demanderesses, assignent l’administration des douanes, défenderesse, en restitution du montant des taxes perçues(pour la société Weigel) et en indemnisation du préjudice subi de la privation des fonds versés au titre de la dite taxe (Société J. Vabre) devant un tribunal de première instance (ou devant le tribunal d’instance du premier arrondissement de Paris)
A une date inconnue (ou le 8 janvier 1971) : Le tribunal de première instance (ou le tribunal d’instance du premier arrondissement de Paris) rend un jugement inconnu (ou fait droit à la demande des sociétés).
A une date inconnue : la partie mécontente ( administration des douanes) interjette appel devant une CA inconnue (ou devant la Cade Paris)
A une date inconnue (ou le 7 juillet 1973) : la CA (de Paris) fait droit à la demande des sociétés (ou rend un arrêt confirmatif)
A une date inconnue : l’administration des douanes forme un pourvoi en cassation.
Le 24 mai 1975 : la Cour de cassation réunie en chambre mixte rejette le pourvoi
B. Les prétentions des parties
|Sociétés « Cafés Jacques Vabre » et « Weigel » : demanderesses |Administration des douanes : défenderesse