Commentaire d'arrêt : 13/12/12 civ 2.
Référence : Par cet arrêt de rejet en date du 13 décembre 2012, la deuxième chambre civile de la Cour de Cassation se prononce sur la notion de garde de la chose, ainsi que sur le caractère anormal ou dangereux d'une chose inerte.
Faits : Les faits sont les suivants : Un individu agé de 17 ans se baigne dans la piscine des époux X. Alors qu'il escalade la toiture d'un abri pour plonger, il tombe et s'empale sur une tige de fer à béton plantée dans un bosquet, en tant que tuteur de l'arbuste. La victime décède de ses blessures. Sa famille, les consorts Y, souhaite donc engager la responsabilité civile des époux X.
Procédure : La famille de la victime, les demandeurs donc, assigne les époux X devant la juridiction judiciaire de première instance pour réparation de leurs préjudices. Celle-ci les déboute de leur demande. De ce fait, ils interjettent alors appel devant la Cour d'Appel de Nimes, qui,