Commentaire d'un extrait de candide, de voltaire
Introduction : Voltaire est un auteur du XVIIIème siècle, écrivain et philosophe. Ce texte est un texte extrait du XVIIème chapitre du livre de Voltaire, Candide ou de l’optimisme, paru en 1759. Cette œuvre décrit le périple de Candide qui recherche Cunégonde, sa bien-aimée, en route, il rencontre Cacombo et décide de l’accompagner et l’aider. Après avoir fuit le Paraguay, ils se retrouvent au pays de l’Eldorado, où tout va bien, cela nous amène a une question : En quoi cette utopie permet-elle de critiquer la société de l’époque ?
Tout d’abord nous verrons l’utopie du pays de l’Eldorado, puis nous montrerons que Voltaire ce sert de cette utopie pour critiquer la société de l’époque.
A) Un monde parfait …
I) Un lieu idyllique.
Cette utopie est une référence à Thomas More, en effet Voltaire décrit un pays qui n’existe pas et où tout est parfait, un pays imaginaire où le régime politique est idéal et gouverne un peuple heureux. Le champ lexical de la richesse est présent avec « carrosse » (L1 et L5), « or et pierreries » (L4), « robe et tissu de duvet de colibri » (L6), tout comme le champ lexical de l’abondance, de la grandeur « avec un portail de deux cent vingt pieds de haut, et de cent de large » (L2), « vingt belles filles » (L5) pour accompagner seulement deux personnes, « les grands officiers et les grandes officières » (L6-7), « deux files, chacune de mille musiciens » (L7), « les fontaines d’eau pure les fontaines d’eau rosé » et « de liqueurs de canne de sucre » (L14), « de grandes places pavées » (L15), la « galerie de deux mille pas, toute pleine d’instruments de mathématiques et de physique » montre que les habitants sont intelligents. D’après ces lexiques, on voit que les citoyens de ce pays ne sont pas pervertis par l’or et les pierreries, et qu’ils voient les choses en grand. On voit aussi que ce peuple est très discipliné car il n’y a pas besoin de parlement, ni de prison. Là bas tout