Commentaire de bulle unam Sanctam
TD 8H30
« Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Cette citation tirée du Nouveau
Testament marque la dualité du christianisme. En effet, la dualité entre le clergé et la noblesse.Cette citation nous conduit à étudier le texte à commenter qui n’est autre que la bulle Unam Sanctam rédigée par le pape
Boniface VIII en date du 18 novembre 1302.
En 1294, les revenus du domaine royal ne permettent pas de couvrir …afficher plus de contenu…
En effet, ce passage tiré de l’évangile de Luc veut dire que les deux glaives qui représentent les pouvoirs temporels et spirituel sont détenus par les apôtres qui eux représentent l’Église. Ainsi, l’Église possède les deux pouvoirs, le pouvoir temporel autant que le pouvoir spirituel. Boniface poursuis son raisonnement en écrivant que « celui qui nie que le glaive temporel est au pouvoir de Pierre ne remarque pas assez la parole du Seigneur : « Mets ton glaive au fourreau » ». En disant cela, le Christ interdit formellement aux apôtres, et donc à l’Église, d’utiliser la violence contre …afficher plus de contenu…
Avec cette dernière partie de la phrase, Boniface VIII utilise le mot « par » pour dire que l’Église est celle qui a délégué le pouvoir temporel aux rois et chevaliers. Ceci est la raison, d’après l’auteur, pour laquelle dans le contexte dans lequel a été écrite la bulle Unam Sanctam, le roi de France Philippe le Bel doit obéir au pape et le voir comme son supérieur car c’est l’Église, donc dieu, qui lui a donné son pouvoir. Le pape termine en précisant l’idée en écrivant « l’un par la main du prêtre, l’autre par celle des rois et des chevaliers, mais sur l’ordre du prêtre