Commentaire de la décision des 10e et 9e chambres du conseil d'etat
En effet, directives sont uniquement supposées - au nom d’une certaine cohérence entre les services - orienter en interne l’administration dans le flou de son pouvoir discrétionnaire. Cette absence d’impérativité des directives les rapprocherait initialement même du droit …afficher plus de contenu…
Le Conseil d’État reprend ce raisonnement dans son considérant sept : « En subordonnant ainsi à des conditions nouvelles le versement de subventions publiques et en prévoyant une dérogation pour les projets qui répondent directement aux besoins essentiels des populations en situation de risque humanitaire, le ministre de l'Europe et des affaires étrangères a arrêté des dispositions de caractère règlementaire, pour l'application desquelles les agents des services instructeurs ne disposent d'aucun pouvoir d'appréciation permettant d'y déroger. » Ce document est donc un règlement administratif informel, normalement à prononcer sous forme de décret, mais finalement prononcé sous forme de ligne directrice par