Commentaire de texte Sylvain Tesson
Est au Nord-Ouest. Il raconte ce voyage dans Sur les chemins …afficher plus de contenu…
Tout d’abord, il nous décrit un lieu : les Maurels. En effet, pour ce faire, il utilise la grammaire de la description : l’usage de l’imparfait, comme
« convulsaient » ligne 4 ou « affleuraient » ligne 10, mais aussi l’emploi de nombreuses expansions du nom, comme des adjectifs qualificatifs épithètes
(« calcaires », ligne 3, « jolie », ligne 22) ou des compléments du nom (« du paysage », ligne 8, « de vie », ligne 22). La description du paysage passe également par l’emploi du vocabulaire lié au lieu : la géographie de la campagne, d’abord (par exemple, « domaine agricole », ligne 1 ou « champ », ligne 27), mais aussi le vocabulaire de la géologie (« paysage », lignes 4 et …afficher plus de contenu…
C’est cette position qui le transforme pour ainsi dire en homme végétal. En effet, il apparaît dans le second paragraphe comme un homme à l’unisson de la nature : la comparaison des lignes 15 à 17 met en parallèle son corps avec une plante et sa santé s’apparente à la sève. En osmose avec cet univers naturel, il en vient même à murmurer aux branches des arbres : il fait un
« salut affectueux » (ligne 28) à un chêne qui le lui rend « d’un battement de branche » (lignes 28-29). Cet homme passionné de terres sauvages savoure ainsi « le suc de ces jours d’ivresse sèche » : cette métaphore des lignes