Commentaire de texte thérèse raquin de zola
Une description méticuleuse est réalisée et nous comprenons que ce passage est localisé à Paris : « une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de la Seine ». Nous constatons qu’il utilise une métaphore pour comparer la rue étroite à une sorte de corridor.Deuxièmement, au fil du texte, Emile Zola cherche à rendre son décor réaliste au maximum en l’agrémentant d’une abondance d’adjectifs qui sont majoritairement péjoratifs. L’analyse est faite dans les moindres recoins. Nous le comprenons grâce aux divers exemples qui vont suivre : « ce passage a trente pas de long », « pavé de dalles », « une clarté blanchâtre », « gris de poussière » ou encore « les étalages ». Les professions réelles des personnes qui s’y trouvent sont également présentées : « les bouquinistes », « …afficher plus de contenu…
Zola nous livre alors le prix, la valeur et l’endroit exact dans lequel sont posées les bagues. La chaussée est, elle aussi, décrite au début de l’incipit avec des mesures précises : « à trente pas de long et deux de large ». Enfin, au fil de l’incipit, l’auteur veille à utiliser des verbes d’action pour donner vie au lieu en question : «les étalages[... ] dorment ». Le paragraphe qui précède nous a permis de comprendre en quoi l’incipit de Thérèse Raquin nous offrait une description réaliste.