Commentaire incipit thérèse raquin
Le lecteur est guidé par le narrateur depuis les quais de Paris jusque dans la petite boutique: « au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, le passage du Pont-Neuf qui va de la rue Mazarine à la rue de la Seine»l.1 et 2. Le narrateur utilise des éléments de mesure très précis afin que le lecteur puisse se représenter l’exiguïté / la petitesse de l’espace décrit : « ce passage a trente pas de long et deux de large » l.3 « une sorte de corridor » l.2. Puis, il fait une sorte de visite guidée en utilisant des connecteurs de repérages dans l’espace : « au bout de » (l.1), « à gauche »l.9, « à droite »l.15, « au-delà »l.13, « derrière »l.14… …afficher plus de contenu…
» l.3, l.4. Zola utilise de nombreux adjectifs pour montrer la vétusté du passage. Il emploie le champ lexical de la saleté: « suant, noir de crasse, sales, gluantes, salie, gris de poussière » pour qualifier cet endroit de Paris. Zola énumère les boutiques de son époque « des bouquinistes »l.10, « des marchands de jouets »l.10, « des cartonniers »l.11. Il insiste encore sur l’étroitesse et l’aspect presque insalubre des boutiques « des boutiques obscures, basses, écrasées » (l.9) « d’étroites armoires » l.16,« étalages gris de poussière » (l.11). Zola fait référence aux objets et marchandises sans intérêt « des objets sans nom » (l.16)