Commentaire l'assamoir
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Dans le roman « L 'assommoir » de 1877, appartenant au naturalisme, Émile Zola nous propose la description de Gervaise ; un personnage qui est présenté dans une réalité la plus vraie, même dans son plus grand défaut, la paresse, qui en est d'ailleurs le thème principal.
Comment peut-on expliquer la paresse de Gervaise ?
Nous analyserons d'abord le portrait physique et moral de Gervaise puis nous étudierons son environnement et sa pauvreté.
L'auteur a très souvent recours au registre de la paresse.
On insiste sur cette fainéantise à l'aide de « elle s'avachit encore » à la ligne 1, dont l'adverbe « encore » montre une répétition et rend le propos de l'auteur d'autant plus frappant. Nous remarquons aussi sa paresse avec son manque de sérieux noté à la ligne 1 avec « elle manquait l'atelier plus souvent » et à la ligne 18 « l'épaisseur de la poussière, le nombre d'assiettes sales laissées en plan, chacun des abandons croissants de la misère et de la paresse ». Ensuite l'emploi de « les côtes lui poussaient en long » et « Elle voulait sauver son lard » aux lignes 3 à 4 font référence à son physique assez corpulent et « mou », qui lui est indiqué à ligne 2 par la comparaison « devenait molle comme une chiffe à la besogne » puis à la ligne 3 « ça pouvait bien rester par terre, ce n'est pas elle qui se serait baissée pour la ramasser ». Finalement nous apprenons à la ligne 4 qu' «elle en prenait à son aise » ce qui signifie que sa paresse n'a pas l'air de l'ennuyer mais plutôt de lui plaire.
Ce passage permet aussi à l'auteur de montrer le poids de l'environnement et de la pauvreté qui entoure Gervaise.
On apprend que ses voisins ; « Les Lorilleux, maintenant, affectaient de se boucher le nez... » ligne 5-6 ce qui signifie que la situation de Gervaise est très précaire, sa paresse est