Commentaire : "l'automne", lamartine
Dans la description qu’il fait de la nature en automne, le poète se sert beaucoup du champ lexical de la mort, de la disparition. On peut relever : « expire », « adieu », « mort », « deuil », mais aussi « reste », « jaunissants », « épars », « derniers/dernière/dernier’ , « douleur », « pâlissant », « faible », et « jamais ».
Ce paysage automne décrit comme en train de disparaître fait que le poète pense à sa propre disparition, à sa propre mort. La figure de style par laquelle le poète compare la nature en automne à « l’adieu d’un ami » et au « dernier sourire des lèvres que la mort va fermer pour jamais » est une métaphore car il compare deux choses sans mettre de mot-outil.
Le poète aime que la nature d’automne le fasse penser à la mort. Il dit en effet que « le deuil de la nature convient à la douleur et plaît à mes regards » ou encore « A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits »
Les éléments de la nature que le poète personnifie sont les bois, qu’il salue et qu’il présente comme des rois « couronnés ». Le sentier est aussi décrit comme « solitaire ». la nature tout entière est dite en « deuil ». Il dit qu’elle « expire » et qu’elle a des regards voilés, autant de caractéristiques qui sot habituellement associées à des personnes humaines. Par ces personnifications, le poète rend donc la nature humaine. Elle est ainsi plus présente : elle n’est pas un simple décor. Il lui parle comme à une amie, une confidente.
Dans le vers 4, à la fin de la première strophe, le poète exprime deux sentiments contradictoires : la « douleur » et le plaisir « plaît ». Ce rapprochement de deux antonymes s’appelle une antithèse.
Dans la strophe 6, Lamartine désigne son suicide en imaginant