Commentaire l'injustice sociale
INTRODUCTION
Molière, La Bruyère et La Fontaine ont critiqué les sociétés de leurs temps et ont dénoncés l’infranchissable fossé séparant les riches et leurs privilèges et les pauvres victimes d’une effroyable misère. Les allusions au peuple restent plus discrètes chez Molière et La Fontaine. la Bruyère, lui même d’origine modeste, évoque le peuple de façon virulente, très suggestive. Ici, tableau saisissant de la misère des paysans.
I. LA CRITIQUE DES RICHES
-Tout le texte est basé sur opposition et comparaison riches/pauvres. Indices de cette comparaison= « ; », répétition anaphorique de « on » (mépris de l’auteur) face au pronom pers « ils ». Le jeu de symétrie et de //isme entre pronoms ind (l’un, l’autre) et dém (celui là, ceux ci) et adv de lieux (là, ici). A chaque x, riches évoqués en 2nd pour mettre leurs défauts en valeur et pour marquer leur infériorité foncière par rapport aux pauvres.
-termes à connotation péjorative-> caractère capricieux, arrogant et inconséquent des riches. Métaphore de la sève maligne et corrompue sous l’écorce de la politesse = hypocrisie perverse des riches.
-éléments privatifs et restrictifs syntaxe : riches = êtres privés de l’essentiel, ils ne méritent aucune considération.
Leur culte de l’apparence est vivement dénoncé. Pourtant, il ne pourvoit pas à leur bonheur.
II. LES PAUVRES
-métaphore filée du 3e paragraphe : pauvres ressemblent sangliers. Animalisation prive ici les pauvres de toute dignité et les réduit à un rôle exclusif de bêtes de somme .certaines formules fortes ou comparaisons à effets de surprise accentuent effet terrible et pathétique produit par la vision.
-champ lexical peur + misère poignante -> atmosphère noire, pénible -> compassion du lecteur.
-pauvres : francs, honnêtes et profonds d’esprit. Avantage du peuple sur les riches. Peuple toujours évoqué en 1er.
III.