Commentaire L'automne de Lamartine
Commentaire L'automne - Lamartine
L'automne de Lamartine, a été publié à Paris en 1820. Ce recueil poétique fait partie des première éditions des Méditations poétiques, et en constitue la 19ème pièce. Le poème comporte huit quatrains d'alexandrins. Le poète évoque sous ces rhyme et ces métaphore l'image d'une autre femme qui, après l'amertume d'une passion malheureuse va lui apporter les joies calmes et pures de l'existence conjugale.
Nous verrons grace a ce poème quels éléments font de l'automne une saison de passage entre le lyrisme et le romantisme. Pour cela nous verrons tout d'abord le lyrisme de la nature, pour ensuite ce pencher sur le caractère romantique de ce texte.
Ce registe prèsente d'abord le champ lexical de la nature, comme nous pouvons le voir dans ce texte: " feuillage, bois, verdure, sentier". Il faut aussi souligner les exclamations, et appels a la nature avec les deux "Salut!", cela exprime une relation amicale, ainsi il y a une relation privilégiée du poète et de la nature parce que tous les deux se trouvent dans le même état: Une nature mourante comme le souligne le double euphémisme "nature expire / prêt a quitter l'horizon de la vie". En voyant la mort de la nature, le poète vois sa propre mort car les procédés du travail de l'élégie "deuil de la nature, la nature expire, l'adieu d'un ami, des lèvres que la mort, l'horizon de la vie" qui sont autant des procédés métaphoriques participent à un travail de sublimation poétique. Cette identification du poète à la nature marque la naissance de la posture romantique du poète.
Le poète apparant est un poète familier de la nature: "salut!", un poète existant, donc humain "pieds,lèvres, regard, sourire", ainsi les occurrences de l'indice de la première personne "je" forme un binôme avec la nature "mes regards, je suis, j'aime, mes pieds, mes longs jours". C'est ainsi a la fin du poème que s'achève le "je" qui efface donc la nature. Donc, nous pouvons voir que le caractère