Commentaire le dernier jour d'un condamné
Le registre pathétique utilisé par Victor Hugo, expose des situations tragiques qui font réfléchir le lecteur sur l’inhumanité de la société que ce soit face au condamné ou à sa famille.
Ces scènes frappantes sont accompagnées de descriptions réalistes qui frappent l’imagination du lecteur pour mieux dénoncer la peine de mort: «ô ma pauvre petite !
Encore six heures; et je serai mort !»(chapitre 26). Le narrateur est seul face à ses pensées et l’interjection «ô» accompagnée des points d’exclamations évoquent un état émotionnel fort. Il est terriblement seul et pense à sa fille pour s’éloigner de sa solitude mais la réalité le rattrape: « Pauvre petite ! Ton père qui t’aimait tant, ton père qui baisait ton petit cou blanc et parfumé(...).». La description réaliste, donne …afficher plus de contenu…
On trouve une antithèse « ô ma marie bien aimée ! Est-il bien vrai que tu auras honte et horreur de moi ?». Le condamné aime sa fille mais il se rend compte que par sa faute, la vie de sa fille est ruinée. La précision temporelle
«encore six heures», évoque un compte à rebours et accentue la certitude de sa mort.
On retrouve donc une dimension visuelle tout au long de la scène. Dans le chapitre 43, on remarque une scène particulièrement cruelle : «Elle a déployé le papier, et s’est mise à épeler avec son doigt: - A. R. ar. R. E. T, rêt. Arrêt.... C’est ma sentence de mort qu’elle me lisait.». Cette scène est sarcastique mais aussi vraiment tragique. Sa fille était la seule personne qui lui donnait une volonté de survivre mais à partir