Commentaire rhinocéros de ionesco
Proposition de corrigé pour le commentaire composé du partiel 3Ionesco construit le second tableau de l’acte II sur un crescendo : les différents paliers en sont les étapes du changement de Jean. La progression continue de la tension et de l’angoisse engendrées par cette métamorphose …afficher plus de contenu…
Le corps de Bérenger entre en lutte avec l’espace auquel il cherche à échapper : le mur s’effondre, tandis que la porte de la salle de bains va céder. Et sur ce moment paroxystique que le rideau tombe et a le dernier mot.Ainsi, nous avons pu voir à quel point le dramaturge jouait sur les didascalies, sur l’espace du plateau, mais aussi sur le jeu des comédiens afin e suggérer la métamorphose et les enjeux de la scène, sans pourtant jamais montré Jean en rhinocéros. Nous allons présent nous intéresser plus particulièrement aux enjeux du langage et du dialogue ici.Dans cette deuxième partie, nous allons donc étudier l’importance du dialogue théâtral. Et tout d’abord, nous intéresserons plus particulièrement à la rupture de ce dialogue : toute communication …afficher plus de contenu…
Il se limite à des exclamations comme « Mon Dieu ! » (l. 36 et l. 40) qui montrent notamment son sentiment d’affolement et d’impuissance. La parole ne sert plus ici à rien, elle n’est que signe de désarroi. Les phrases sont de moins en moins construites, sans liaison entre elles, comme si elles se dissolvaient, jusqu’au cri final – « Rhinocéros ! Rhinocéros ! » – qui reprend ici le début de l’extrait, comme un effet d’écho : la boucle est fermée, aucune évolution possible, Bérenger est piégé. On peut se demander en outre quel est le sens de cette exclamation finale, qui voit disparaitre le pronom et le verbe. Il ne reste que le mot désignant le résultat du phénomène qui le menace.