Commentaire sur la mort du duc de vendometre

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Le duc de Saint-Simon, Louis de Rouvroy né le 16 janvier 1675 et mort le 2 mars 1755 était un mémorialiste installé à la cour. Il fut connu pour ses Mémoires publiés de manière posthume en 1830. Ces Mémoires dépeignent le quotidien de Versailles et nous offrent un miroir de vérité sur la société du siècle de Louis XVI. L’extrait que nous détaillerons est le récit de la misérable mort du duc de Vendôme en Espagne, un prince du sang et l’un des meilleurs généraux de Louis XIV. Dans cette mesure, nous …afficher plus de contenu…

Cette chute est composée d’une gradation et de plusieurs propositions juxtaposées qui suscitent la pitié du lecteur. On voit la maladie de Vendôme évoluer et sa mort se rapprocher. Cette longue gradation l.4 à l.12 est introduite par une répétition de si « mais le mal augmenta si promptement et d’une façon si bizarre » ainsi qu’une personnification de la maladie « mais le mal ne les voulut pas attendre ». Ces phrases ont pour but d’entamer l’aboutissement de la vie de Vendôme qui commence à partir du double point (l.4). On voit sa condition se dégrader lentement. Le duc passe d’abord d’un mal qui avait semblé assez longtemps n’être rien à un mal qui augmenta si promptement et d’une façon si …afficher plus de contenu…

C’est une anaphore et cela met l’emphase sur cette situation devenant désespérée et sur la solitude de Vendôme.En somme nous pouvons observer une corrélation entre la maladie de Vendôme et le comportement des gens autour de lui. Plus la maladie évolue, plus les gens s’écartent et le laissent mourir seul, abandonné. Ce récit tragique reflète la société cruelle du XVIIIe siècle de part les conditions misérables de la mort de Vendôme malgré son titre, son argent, ses privilèges.En effet, la mort de Vendôme est une mort pathétique et misérable. C’est une mort misérable car il est abandonné par tout le monde et entièrement

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