Commentaire sur "l'alchimie de la douleur", charles baudelaire
Le superlatif « le plus triste » (vers 8) insiste sur le don de Midas qui est une malédiction. Le poète considère donc que son don d’écriture est une malédiction. Les rimes riches sur « en fer » (vers 9) qui est une inversion et « enfer » (vers 10) qui est un monde métaphysique souligne l’échec du poète. Un deuxième acte est présent : l’acte de destruction. L’enjambement « Dans le suaire des nuages » (vers 14) exprime un rejet. Dans les vers 11, 13 et 14, les mots « nuages », « rivages » et « sarcophages » riment ensemble. Le désespoir baudelairien peut être la source d’un humour macabre notamment avec cette surprenante oxymore « un cadavre cher » (vers 12). Apparaît un troisième et dernier acte : l’acte de résurrection. Vers la fin du poème, les 2 tercets contiennent des verbes d’actions comme « changer »