Le cubisme est un mouvement artistique du début du XXe siècle, qui constitue une révolution dans la peinture, la sculpture mais aussi la poésie. En effet, ce mouvement dans la poésie est symbole d’un renouveau poétique et est fondé sur une nouvelle représentation esthétique basée sur la déconstruction conceptuelle du réel et par la démultiplication des points de vues sur l’objet. Les sujets étant souvent empruntés du quotidien font donc directement référence à la modernité poétique. …afficher plus de contenu…

Tout d’abord, ce poème n’a pas une forme fixe. En effet l’écriture de celui-ci est libre. Il y a une absence de ponctuation qui est traditionnelle chez l’auteur , les rimes ne sont pas régulières dans la premières strophes mais semblent régulières de la 2ème strophe à la dernière hormis au vers 9, qui vient casser cette régularité. Ensuite, le registre du poème est lyrique et pathétique . En effet, le lyrisme est le registre dominant du poème, il y a une omniprésence de la premiè re personne du singulier tout au long du texte sauf encore une fois dans la première strophe v9, v13,v15,v18,v21, «mon»v10, «moi»v14 et «ma»v23. De plus, il y a …afficher plus de contenu…

Le registre pathétique est donc réellement présent dans le poème: «mal»v10 , «peine»v23. Enfin on retrouve donc le thème classique de la nature en relation avec le lyrisme: «Les brebis s’en vont dans la neige»v11 «feuille de l’automne»v23 et «le fleuve»v19. On retrouve donc dans ce poème une certaine tradition poétique que l’auteur a su reprendre. Ensuite, l’auteur nous fera un portrait de Marie , sa bien-aimée. En effet, il en a fait le titre du poème et son nom est apparent dès le vers 5. Il la décrit de manière méliorative en sous-entendant que cette femme aimait la danse ( la maclotte étant une danse traditionnelle belge). De plus, l’auteur va au fur et à mesure du texte décrire physiquement cette femme. Notamment à la quatrièmes