Commentaire
Tout d'abord, on peut constater que le poète a peur de mourir de la guerre comme l'exprime le tout premier vers « Si je mourais là-bas sur le front de l'armée », ainsi que le champ lexical de la guerre « front », « armée », »obus », « éclaté » présent dans la 1ère strophe, qui nous ancrent directement dans une dimension tragique, en montrant la violence dans laquelle il peut mourir.
On peut également observer de nombreux termes faisant référence à la mort avec « meurt »l.3, « sang »l.7, « fatal giclement de mon sang »l.16 qui nous poursuivent tout au long du texte, et traduisant l'importance de la fatalité.
De plus, on peut voir la récurrence du mot « sang » (3fois) ou de nombreuses expressions y faisant référence dans chaque strophes du poème comme « Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants »v.13 qui montrent que le poète ne cesse de penser à son éventuelle mort de façon macabre et obsessionnelle.
Après avoir montré que l'auteur exprime son angoisse de la mort, de façon omniprésente, montrons qu'à tout cela s'oppose aussi l'amour.
En effet, ce poème est une sorte de poème d'adieu, adressé à « Lou » comme le montrent l'apostrophe « ô Lou »v.2 suivit de « ma bien-aimée » qui montre qu'il s'adresse à celle qu'il aime. On peut observer une alternance entre le « je » et le « tu » dans chaque strophe, qui montre leur complicité; mais aussi le champ lexical de l'amour avec « amant »v.20, « bien-aimée »v.2 et la récurrence