COMMENTAIRE SUR GERMINAL D'EMILE ZOLA

Germinal, roman d’Émile Zola a été publié en 1885 ; il traite des différents événements majeurs de cette époque, qui sont, l'émergence d'une nouvelle classe sociale, la classe ouvrière, avec le combat des mineurs contre la misère. Zola est le chef de file du naturalisme, mouvement littéraire consistant à dénoncer les difficultés, les souffrances, les inégalités de la société. Pour rendre ses fictions encore plus vraies, il se documente afin que ces récits reflètent la réalité, il les conçoit telle une expérimentation scientifique.
En quoi, cet extrait est-il naturaliste ?
Nous verrons d'abord les diverses classes sociales présentent, puis dans un second temps, le héros épique qui se dresse de ces différences, et enfin, une alliance invincible se créé par le mythe du héros collectif.

La confrontation des différents milieux sociaux, ici les employés de la mine et le directeur de celle ci, va permettre à Zola de faire de ce texte à priori romanesque, un récit épique. Pour cela, l'extrait met en évidence le fossé entre ces deux classes sociales.

L'auteur présente ces deux mondes comme totalement opposés. Tout d'abord le discours direct introduit un aspect vivant au texte, une illusion de réelle, il compare « les dames », ici dans le dialogue, elles sont désignées par « prenez vos flacons » et, « la canaille » est indiquée par « la sueur du peuple qui passe ». Cette métaphore fait ressortir la dérision du personnage envers cette classe sociale maniérée. Aussi dans l'intervention de Madame Hennebau, il semble qu'elle soit horrifiée par la scène à laquelle elle assiste par l'adjectif « atroces ». De plus, les verbes « murmura », « balbutia » et enfin les expressions « dit entre ses dents » et « dirent à demi-voix », sont tous au passé simple ce qui montre une action de premier plan, par conséquent, les mineurs passent à l'arrière plan et ne servent que de décors ; ils témoignent de certains sentiments de peur, de