commentaire
+ Introduction
Ce poème est un sonnet constitué d'alexandrins de Pierre de Ronsard, extrait de son recueil Second Livre des Amours, publié en 1578. Ronsard est un poète du XVIème siècle, il appartient donc au mouvement littéraire de la Pléiade qui a pour but d'enrichir la langue et la poésie française en s'inspirant d'auteurs grecs et latins. Ce poème appartient bien à ce mouvement dans la mesure où il aborde les thèmes de l'exaltation du sentiment amoureux et de la beauté féminine, reflet de la splendeur de l'univers, et fait une allusion à l'immortalité de la poésie. Ce sonnet, respectant toute les règles de la poésie à forme fixe, fait ainsi l'éloge d'un certaine Marie dont la beauté est comparée à celle d'une rose.
+ Plan du commentaire
I- La structure analogique
a) la liaison entre les deux éloges
- Comparant (la rose) introduit par "comme" (vers 1) et description ds les quatrins
- Comparé (la jeune femme) introduit par "ainsi" (vers 9) et derscription ds les tercets
- parallélisme entre les deux éloges:
* comparaison des deux jeunesses: " en belle jeunesse, en sa première fleur" (rose), " en ta première et jeune nouveauté" (Marie)
* comparaison avec la splendeur de l'univers, de la nature: " rendre le ciel jaloux de sa vive couleur" (rose), " quand la terre et le ciel honoraient ta beauté" (Marie)
b) la liaison entre la mort de la rose et celle de Marie
- mort soudaine après une description positive "mais battue de pluie ou d'excessive ardeur, elle meurt" (rose), "la Parque t'a tuée" (Marie)
- mort pleurée: " Quand l' Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose" (rose), " pour obsèques recoit mes larmes et mes pleurs" (Marie)
II- La beauté éternelle permettant l'accès à l'hymne à l'Amour
a) liaison entre la mort et la beauté
- "afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses" -> ds ce dernier vers Ronsard montre que morte ou vivante, Marie aura toujours une