Commentaire littéraire de M. de Pourceaugnac

M. de Pourceaugnac est une comédie ballet par Molière, artiste du 17ème siècle. Cette comédie est représentée au château de Chambord, pour le divertissement du roi, le 6 octobre 1669, et donné au public à paris, le 15 novembre 1669, par la troupe du roi. Molière aurait eu l’idée de l’écrire après son passage à Ambazac, où il aurait reçu un accueil médiocre de la part de la noblesse locale. Cette comédie traite d’un mariage entre Julie et M. de Pourceaugnac arrangé par le père de Julie. Mais Julie et Eraste s'aiment et tous deux ont décidé d'empêcher cette union, aidés en cela par les intrigues de Sbrigani, Nérine et Lucette. Sbrigani accueille M. de Pourceaugnac à son arrivée à Paris et lui propose de le guider. Arrive Eraste, qui feint d’être un vieil ami de sa famille et qui lui propose de venir séjourner chez lui. Les intrigues se succèdent : Julie lui est présentée comme une jeune fille légère et l’on fait croire à Oronte que son futur gendre est ruiné. Deux médecins chez qui Eraste et Sbrigani mènent Monsieur de Pourceaugnac sous un faux prétexte en le leur présentant comme fou, le déclarent au cours d'une consultation burlesque, fou dangereux. Enfin, Nérine et Lucette le reconnaissent publiquement comme l'époux qui les a toutes deux abandonnées avec leurs enfants. Menacé d'être pendu pour bigamie, affolé, M. de Pourceaugnac s'enfuit, déguisé en femme sur les conseils de Sbrigani. Monsieur de Pourceaugnac parti, Eraste et Julie pourront s'épouser.
Pour étudier la scène VIII acte I, nous allons répondre aux questions suivantes :
Pourquoi s’agit-il d’une scène comique ? Pourquoi s’agit-il d’une scène critique ?

C’est une scène qu’on peut qualifier de comique car il y a double quiproquo, le 1er médecin croit que M. de Pourceaugnac est un malade et M. de Pourceaugnac croit que le médecin est un serviteur : lignes 9/10 : voilà, pour un jeune homme, des domestiques bien