Commentaire
Compréhension Une scène rythmée par plusieurs tableaux * - L’interrogation se rapportant à un entracte est toujours fructueuse. Le lecteur ou le spectateur bâtissent, au travers des informations éparses de la 1re scène, une partie de l’action durant ce temps où les dialogues peuvent se développer entre les personnages mais ne sont pas entendus sur scène. L’entracte, très important sur le plan dramatique, joue sur l’ellipse et ne précise pas le temps passé. * - Il semblerait ici que l’entremetteuse Ciuta ait rencontré Cœlio, lequel, devant l’échec des démarches entreprises, aurait décidé de ne pas poursuivre plus longtemps Marianne : « Il y renonce, dites-vous ? » * - Les informations qu’apportent Ciuta sont en outre fort inquiétantes : Cœlio reste meurtri par la situation (« il aime plus que jamais ») et sa psychologie a évolué envers Octave (« il se défit de vous, de moi, de tout ce qui l’entoure »). Ce détail est peu logique, Octave étant irréprochable dans son amitié. On peut alors se demander pourquoi Cœlio change. Serait-ce qu’à partir de cet entracte il soit entré dans une phase paranoïaque ? * - La scène s’ouvre sur un dialogue déjà engagé. * - Les didascalies se rapportent au lieu (une rue), aux entrées et sorties des personnages. * - Ces didascalies nous indiquent que la scène comporte sept tableaux : * - °Octave – Ciuta ; * - °Octave – Cœlio ;
Petits Classiques Larousse -2- Les Caprices de Marianne de Musset * - °Octave – Marianne ; * - °Octave – le garçon, puis Octave seul ; * - °Octave – Claudio ; * - °Octave – Cœlio ; * - °Octave – Marianne. * - La prépondérance du rôle d’Octave est manifeste. Il assure le lien et la cohérence de la scène. Des rencontres multiples * - Octave rencontre une première fois Marianne pour lui annoncer que Cœlio l’oublie, mais ne s’attend