commentaire
Il incarne l’esprit nouveau et chante dans son premier recueil « alcool » datant de 1913, les transformations du monde moderne.
Un an âpres, la guerre éclate, Apollinaire est engagé volontaire dans l’artillerie. Il devient alors poète soldat, sa situation lui inspire donc le recueil Calligrammes publié en 1918. « Si je mourais la bas » est un poème tiré du recueil Poème à Lou écrit en 1915 lorsqu’il a 35 ans. Il évoque l’hypothèse de la mort de cet artiste au champ de bataille qu’il partage à sa bienaimée, Louise de Coligny Chatillon en composant se texte mais aussi l'amour qu'il eprouve pour cette femme.
Cet extrait comporte cinq quintils et un vers seul, tous formés en alexandrins, celui-ci a un style plutôt lyrique. Il y a aussi un calligramme de trois vers comportant les lettre du prénom « Lou » a chaque début de phrases.
L’explication comportera deux parties, tout d’abord nous analyserons le poète soldat face à sa propre mort puis nous verrons sa peur de l’oubli.
Voyons à présent le poète soldat face à sa propre mort qui pourrait être imaginé. Dès le premier vers, le poète fait une hypothèse en utilisant la conjonction de subordination "si" sur le fait qu’il pourrait mourir sur le champ de bataille, on le voit par le vers "Si je mourais sur le front de l’armée". Ici cette hypothese est envisageable mais improbable alors que dans la derniere strophe la ou il cite la meme hypothese "Lou, si je meurs la-bas, souvenir qu'on oublie", celle-ci est devenue probable grâce au passage de l’imparfait au présent de l’indicatif et l’impératif, l’hypothèse n’est donc plus irréelle mais réelle.
Apollinaire fait la repetition du verbe "mourrir" qu'il ecrit trois fois dans son poeme, avec "si je mourais la-bas", "comme meurt un obus" puis "Lou, si je meurt la bas" on peu alors constaté que le poéte envisage deja sa mort et