Commentaire
- Ce poème semble être la suite de la fameuse chanson de Jean-Baptiste Clément car on note la reprise des expressions du dernier couplet « Une plaie ouverte […] Et le souvenir que je garde au cœur » transformées en « La plaie que, depuis le temps des cerises / je garde en mon cœur s’ouvre chaque jour ». D’autres références à la chanson se retrouvent au deuxième quatrain : « qui saignes sans cesse en robe d’amour » qui reprennent : « Cerises d’amour aux robes pareilles ». Ces paroles de chanson permettent de faire le lien entre les peines du passé et celles du présent du poète et de donner à sa plainte une valeur collective.
- Mais contrairement à la chanson, le poète s’adresse, non pas à un « vous », mais « au pays des toits bleus et des chansons grises » ou « aux fées rencontrées le long du chemin ». Ces destinataires inattendus sont des métonymies qui renvoient à la France des provinces et « des murs des faubourgs » et au merveilleux des contes de fées qui font partie du patrimoine national et de la France éternelle et profonde.
- Nulle référence non plus dans ce