commentaire
I. Hugo dresse un portrait très négatif de l'homme
1. Le portrait physique
Dès la première phrase, Victor Hugo critique Napoléon avec cette énumération d'adjectif dépréciatif : « homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui a l'air de n'être pas tout à fait réveillé » qui renvoie à son absence de vie. A la ligne deux, Hugo utilise le pronom relatif « qui », cela accentue le fait que le petit homme est quelqu'un qui ne vit pas, une personne apathique. Hugo va même jusqu'à dire que sa parole est aussi lente avec le verbe « traîne » à la ligne 5. La comparaison avec le duc de d'Albe et Charles IX sur le fait que Napoléon a la même moustache épaisse et le même œil éteint joue sur le fait que l'homme se cache derrière ses deux caractéristiques physiques.
2. Le portrait moral
Après un portait physique, Hugo continue avec un portrait moral et commence a la ligne 10 avec cette accumulation d'adjectifs: « personnage vulgaire, puéril, théâtral et vain » qui montre que Napoléon agit comme les gens du peuple, de façon immature. C'est une condamnation acerbe, il a trop de défaut pour être au pouvoir. Pour Napoléon, l'apparence compte beaucoup, a la ligne 11, on remarque son goût pour la tenue, pour les paillettes et aime que ses invités soient propres, le mot « toilette » répété deux fois nous le confirme. Il se donne en spectacle car « il s'habille en général » alors qu'il n'a pas cette distinction. « Il aime la gloriole, le pompon, l'aigrette, la broderie, les paillettes et les passequilles, les grands mots, les grands titres, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir » ceci est une graduation qui accentue sur le fait que l'apparence compte pour Napoléon, c'est un être artificiel. Les citations aux lignes 9 et 10 confirment que c'est un être vaniteux et prétentieux.
3. Le portrait intellectuel
Avec un portrait physique en premier temps, un portrait moral ensuite, Hugo enchaîne avec un portrait intellectuel. On remarque que