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Expérience de Boysen-Jensen
Boysen-Jensen montre qu’en remettant la pointe sur le coléoptile décapité, on restitue la réponse phototropique : il existe donc une transmission d’un stimulus qui peut diffuser au niveau de la section. Cette transmission n’est pas arrêtée par une lame de gélose (elle l’est par une lame de mica disposée sur toute la section). Expérience de Pàal
Paàl réalise des expériences en lumière isotope. En plaçant la pointe décapitée de façon décentrée sur le coléoptile décapité il obtient une courbure dont la convexité est du côté de la pointe : la dissymétrie causée par le décalage de la pointe du coléoptile est comparable à celle engendrée par la dissymétrie de l’éclairement. Il existe une substance qui n’est pas arrêtée par la couche de gélatine (substance hydrosoluble) produite par l’apex qui diffuse et agit sur les cellules sous-jacentes, l’effet dépendant de la concentration.
Expérience de Went
Went isole la substance et met au point un test biologique de dosage de l’auxine. Le test Avoine de Went consiste à faire diffuser l’auxine depuis des pointes de coléoptiles vers de la gélose puis découper celle-ci en petits blocs que l’on pose latéralement sur des coléoptiles décapités ; l’angle de courbure enregistré après 90 min donne la concentration de l’extrait après étalonnage avec des solutions d’auxine de