Commerce équitable
« Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable lui assurant, ainsi qu'à sa famille, une existence conforme à la dignité humaine » Article 23 de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
De nos jours, le commerce international est inéquitable et connaît de nombreux dysfonctionnements. Les pays les plus pauvres et fragiles sont les plus touchées. Ces dysfonctionnements sont à l'origine de facteurs locaux comme la dispersion et la désorganisation des petits producteurs, auxquels les prix sont définis par des grandes organisations d'acheteurs. Il y a aussi des facteurs internationaux comme l'importance des variations des cours de matières premières avec des prix qui baissent alors que les prix imposés par les pays du Sud augmentent sur le marché mondial. De plus, les exportations venant du Sud sont constituées de 80% de matières agricoles et il existe des « barrières protectionnistes » à l'importation et des subventions aux producteurs des pays riches (pression sur les salaires etc...). Au niveau international, on observe qu'il n'existe aucune solidarité comme celle mise en place au niveau Européen, la PAC (Politique Agricole Commune)
Ces facteurs ne peuvent qu'accentuer les écarts de développement entre pays riches et pays pauvres. Une alternative s'impose donc pour résoudre ces inégalités. C'est alors qu'un nouveau concept est crée dans les années 60 sur initiative d'Organisation Non Gouvernementales (ONG) en Angleterre et aux Pays-Bas, le commerce équitable, qui est fondé sur le dialogue, la transparence et le respect. Il vise à plus de justice et d'équilibre dans le commerce international. Cette organisation est différente des échanges commerciaux, elle est tournée vers l'homme.
Nous allons nous demander si le commerce équitable est une idée novatrice, améliorant