Commission Santer
Exposé
Introduction
La Commission européenne, avec le Conseil et le Parlement européen forme le « triangle institutionnelle ». Elle joue un role important dans le procesuss décisionnel, ayant un droit d’initiative, et elle les exécutes et controle leur respect. La Commission est appellé la « gardienne des traités », car elle veille à leur respect. En outre elle joue un role principal dans la garantie de « l’intéret général de l’Union européenne »
Sous la présidence de Jacques Santer ( 1995-1999), deux commissaires ont été mis en cause pour malversation financieres ( l’un est Édith Cresson). Suite au scandale qui éclat, la Commission pou échapper a une moiton de censure, a démissioné.
On interprete la démmission de la Commission comme la « victoire de la démocratie ». Cette thèse de la victoire de la démocratie a sa part de vérité, au sens où il s'est bien joué ici quelque chose qui est de l'ordre de la modification d'une configuration institutionnelle, mais elle peut être prise dans, un autre sen : comme un « argument » constitutif de la dynamique du scandale et utilisé par des acteurs très différents pour faire advenir le réaménagement institutionnel qu'ils appellent de leurs voeux.
Problématique : On analyse si la « victoire de la démocratie » était la seule conséqences de ce scandale.
Pour répondre a cette question, nous verrons dans un premier temps que le scandale s’est développé à travers le jeu des acteurs européens. Ensuite nous verrons que si la démocratie a certes été renforcée par la démission de la Commission Santer, via le rôle croissant joué par le Parlement européen, la Commission elle-même en a tiré profit, et a accru son rôle de « gouvernement de l’Europe »

I. Le jeu des acteurs politiques européens
Plus qu'à une victoire de la démocratie, la dynamique de ce scandale renvoie en effet à des stratégies relevant de situations très hétérogènes et animées par des acteurs dotés de motifs assez souvent opposés, mais qui ont