Commmentaire de textes, pantagruel, chap iii, rabelais
Cet extrait en témoigne puise Gargantua est tenté de se réjouir de la naissance de son fils mais également forcé de se lamenter sur la mort de sa femme. Face à cette position intenable , le géant puise dans ses souvenirs scolaires et se livre à une réflexion calquée sur un exercice de dissertation. Il s'agira de montrer comment l puissant élan vital de Gargantua déborde du cadre de la réflexion méthodique. Ainsi, pour faire ressortir le comique de ce passage, nous étudierons successivement l'organisation du discours de Gargantua, les niveaux de langue employés et la qualité de l'argumentation déployée.
Le problème que se pose Gargantua est de savoir s'il doit rire pour la naissance de son fils ou bien pleurer pur la mort de sa femme. Son hésitation fait penser à celle de l'âne de Buridans placé à égale distance d'un seau d'eau et une botte d'avoine et, qui ne pouvant choisir, mourut de faim et de soif "Et par ce moyen demeurait empêtré comme un Milan pris au lacet."
Cependant, le joie l'emporte comme le montre l'antithèse des lignes 21-22, ce qui prouve la tendance naturelle du géant au rire.
Ajoutons que Gargantua, adopte une pensée construite sur le modèle scolaire de la dissertation: introduction, thèse, antithèse et synthèse.
Rabelais se moque à cet égard des savoirs mal digérée qui dont le fruit d'une mauvaise éducation, en effet, il arrive à Gargantua de s'empêtrer dans sa réflexion comme c'est le cas aux lignes 6-7.
Gargantua cherche à délibérer avec méthode, mais son naturel le porte vers débordement langagier.
Dans le deuxième paragraphe, mis à part les sobriquets pur nommer l'anatomie de la défunte "mon petit con, ma braguette, ma savate, ma pantoufle", le niveau de langue est élevé et propre à