Commmentaire L ABERNAKI
I. La narration et l'interêt du conte philosophique
II. Ce texte est implicitement un blâme de la société
Introduction :
Le texte que nous allons étudier est l’extrait d’un court conte L’Abenaki de Saint Lambert, paru en 1765.
Saint Lambert est né en 1716 et mort en 1803, officier, il fut attaché à la cour du roi Stanislas et fit parti de l’académie de Nancy, poète il est l’auteur des saisons, des poèmes qui lui ont principalement rendu célèbre, encyclopédiste et philosophe matérialiste, il fut l’ami de tous les philosophes en fréquentant de nombreux salon.
Ce conte raconte l’histoire d’un vieillard Abenaki qui redonne la liberté à un jeune officier anglais qu’il avait fait son prisonnier.
Il s’agira de voir dans ce texte, en quoi la fiction narrative vient servir l’argumentation de l’auteur.
Nous étudierons dans un premier temps l’étude de la narration et dans un deuxième temps l’étude de l’argumentation.
I. La narration
a) Etude des personnages :
Les Abenaki sont perçu comme des individus sauvage et barbares : ligne 1 et 2 : « sauvage Abenaki », ligne 4 « barbare », ligne 8 « un vieux sauvage »
Abenaki est agressif au début envers les anglais puisqu’il y a la guerre entre les anglais et les Abenakis. A la ligne 8 et 9, il s’en prend à un jeune officier anglais : « un vieux sauvages armé d’un arc s’approche de lui et se dispose à le percer d’une flèche », mais il y a un changement du comportement du vieillard : « tout à coup » ligne 10, cela a un effet brusque et soudain car le vieil Abenaki veut finalement sauver le jeune homme : ligne 10-11 : « il abaisse son arc, et court se jeter entre le jeune officier et les deux barbares qui allaient le massacrer ». Abenaki devient ensuite tendre et doux envers le jeune officier anglais : « le vieillard prit l’anglais part la main, le rassura par ses caresses […] il le traite avec douceur » ligne