Communication de crise
- 03/1999 : STMB : accident puis incendie sous le tunnel du Mt Blanc : 41 morts. - 12/1999 : TOTAL : naufrage de l’Erika - 07/2000 : AIR France : Crash du concorde (113 morts). - 09/2001 : TOTAL : explosion à l’usine de Toulouse (29morts). - 12/2002 : BUFFALO GRILL : suspicion d’importation de viande britannique. - 05/2004 : Effondrement de la passerelle de Charles de Gaulle (4 morts).
L’impact médiatique n’est pas forcement lié avec l’ampleur de l’évènement. Les entreprises ont intérêts à continuer à communiquer après une crise. Une image en efface une autre.
➢ Les risques de crises se multiplient
• Montée des exigences en matière de santé, de sécurité, d’environnement.
• Multiplication des règles / contrôle et progrès des instruments d’analyse.
•Difficulté de la communication scientifique à donner des réponses précises aux menaces émergentes (ex : lésions au cerveau à cause du téléphone).
• Attractivité médiatique des crises, puissance des médias (presse aime le spectacle).
• Circulation instantanée de l’information à l’échelle planétaire. (Internet).
• Perte de repères collectifs et montée de la violence et de l’irrationnel.
• Montée du juridique (« judiciarisation ») de la société.
• Implication du politique (quoi qu’il se passe on se tourne vers les politiques).
➢ Les principes de la communication de crise
Pourquoi communiquer ? Sachant qu’en communication de crise la 1° tentation des dirigeants est de se taire, la tentation du silence. On se dit que si on parle on va attirer l’attention des médias et donc qu’on va amplifier le mal. C’est une vraie stratégie car si on se taie il y a suspicion de culpabilité, c’est un aveu de faiblesse. Il faut répondre aux gens mais ne pas se tromper sur le message.
Les raisons de communiquer.
Occuper le terrain, il faut se dire que si on ne parle pas c’est quelqu’un d’autre qui le fera à notre place.
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