Communication du festival de cannes
De nos jours, la médecine n’a cessé de progresser grâce à l’apport de nouvelles technologies scientifiques. Mais aujourd’hui et plus que jamais la médecine est confronter à certains problèmes d’ordre éthique et morale. Le dernier évènement en date est celui du bébé médicament et plusieurs questions se posent. Peut-on nous permettre de sélectionner des embryons à des fins scientifiques et médicales pour faire progresser la science ? Peut-on décider à l’avance d’avoir un enfant sain ou détenteur maladie ? Jusqu’où la médecine doit-elle aller ? Ainsi nous chercherons à comprendre ce nouveau phénomène qu’est le bébé médicament et à comprendre quels sont ces enjeux.
Tout d’abord la naissance du premier bébé médicament en France n’est pas la première européenne et mondiale où cette pratique a déjà été employée dans d’autres pays. Le cas intervenu en France est celui d’une famille d’origine Turc possédant déjà deux enfants atteints d’une maladie génétique, la bêtathalassémie. En effet cette famille a souhaité avoir un troisième enfant mais non atteint de cette pathologie, d’où le recours à la médecine par le biais de la sélection de plusieurs embryons. C’est ici que le problème se pose puisqu’en réalité il y a eu deux manipulations scientifiques qui ont consisté à d’une part éliminer les embryons malades et d’autre part les embryons sains mais non compatibles. C’est alors qu’on parle d’instrumentalisation car l’on reproche à la médecine d’intervenir dans le processus naturel et en quelque sorte de vouloir créer des individus parfaits.
Par ailleurs, c’est un problème qui dépasse la médecine car il touche l’éthique, la religion et la morale humaine. Ce phénomène du bébé-médicament dans ce cas précis semble cependant assez compréhensible. Ne devions-nous pas respecter le choix des parents car il ne s’agit pas de faire une expérience scientifique mais plutôt de donner naissance à un enfant sain et non malade comme ces deux autres frères et sœurs.