Communication interne
Dirigée par Lionel BELLENGER
Jean-Louis SWINERS et Jean-Michel BRIET
Warketing!
Une autre vision de la stratégie
ESF éditeur, 1993
[pic] Extrait : Chapitre 10. Les simulations opérationnelles : du brainstorming aux warket-games (Business Wargames)
10. La s(t)imulation opérationnelle : du brainstorming aux warket-games
Nous sommes en strate III, sur un marché (un théâtre warketing). Nous devons jouer sur les bonnes cases, celles d’aujourd’hui et celles de demain. Comment bien jouer quand le droit à l’erreur est un luxe inabordable ? Nous avons donné,au chapitre 4, les règles fondamentales du jeu et vous en avez compris les principes. Mais connaître les règles n’est pas savoir jouer, voyez les échecs. Un warket-game n’est pas un business-game pour étudiants d’écoles de gestion ou cadres en formation. C’est un jeu-contre-jeu destiné à être mis en application dans votre entreprise, qui consiste à anticiper, à reconstituer une confrontation concurrentielle, celle que vous devez gagner ou ne pas perdre. Nous disons anticiper, reconstituer (ou transposer) et non simplement « simuler ». Pourquoi ? Il s’agit bien d’une simulation, nous dira-t-on, on ne joue pas « pour de vrai »... Justement, si. Et tout de suite. Et c’est toute la différence. C’est d’ailleurs pourquoi, pour rendre compte du rôle mobilisateur que doit remplir un warket-game, il faut parler, plus que de simulation, de stimulation, de simulation-stimulante, de — inventons la graphie — de s(t )imulation : un warket-game est un jeu pour de vrai auquel il faut s’entraîner, et qui, à son tour, doit entraîner les joueurs, leur donner de l’entrain et des idées, l’envie de se battre avec leur tête. Revenons un instant, pour bien nous faire comprendre, sur la « simulation ». Certains croient encore qu’elle peut apporter une solution à la plupart des problèmes de marketing. Elle s’appelle alors méthode des cas. Inventée en 1925 à Harvard