Communication
La psychologie sociale s'intéresse à l'individu dans sa vie quotidienne. C'est "M. Toulemonde". On ne s'intéresse pas aux pathologies de l'individu.
C'est le domaine d'étude qui analyse la façon dont les comportements, cognitions (pensées) et affects (émotions ou sentiments) de l'individu sont affectés par le comportement et les caractéristiques des autres, les caractéristiques de la situation dans laquelle l'individu est inséré ainsi que par ses propres caractéristiques psychologiques et sociales.
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Le conformisme (influence majoritaire)
C'est lorsqu'un individu change son comportement pour le mettre en adéquation avec le comportement d'un groupe majoritaire. Il existe trois aspects importants du conformisme qui permettent de le dissocier des autres formes d'influences sociales :
- Le conformisme est un phénomène intra-groupe.
- Le conformisme renvoie à une pression implicite (le groupe n'a pas une volonté explicite d'influencer un de ses membres, l'individu n'a pas toujours conscience d'être influencé).
- Il n'y a pas de rapport hiérarchique entre la source et la cible d'influence. Les membres du groupe ont le même statut.
a) L'expérience de Asch
But : montrer jusqu'à quel point l'individu peut changer son avis pour adhérer à celui défendu par la majorité.
Un groupe de 7 à 9 compères (qui connaissent le but de l'expérience) est réuni avec un sujet "naïf". Leur tâche est de donner une réponse à haute voix et à tour de rôle à un test de perception visuelle : distinguer si une pastille est verte ou bleue (le sujet naïf croit que le test est lié à cela et est placé en avant-dernière position). Sur 18 essais, les compères donnent ensemble 12 mauvaises réponses.
Dans la situation expérimentale, les participants "naïfs" se rallient à la mauvaise réponse donnée par les compères dans 33% des cas.
>> En moyenne, on abandonne une fois sur trois sa conviction personelle pour se rallier à une majorité.
b) Comment