Communication
Ce 09 décembre au journal de 7 heures de la Rfm, l'Imam Massamba Diop, Coordonnateur national de l’Observatoire "Mbañ Gacce" et Président exécutif de l’Organisation Islamique Jamra, a indiqué qu'il s'opposait à la dépénalisation de l’avortement.
Il faut dire qu’il y’a quelques semaines des associations de femmes se sont illustrer, elles aussi, dans une offensive médiatique pour réclamer la dépénalisation de l’avortement. Entre autres raisons invoquées, la clandestinité des avortements ainsi que les différents cas d’infanticides.
Pour Massamba Diop l’avortement n’est permis dans l’Islam que lorsqu'on se voit obligé de choisir entre la vie de la mère et celle de l’enfant.
Selon lui, "L’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce considèrent que cette initiative du mouvement féministe «Task force» est une négation du droit à la vie, une promotion de l’avortement comme moyen de contraception, une porte ouverte au vagabondage sexuel"
Pour le responsable de cette coalition d’organisations et d’associations, pour l’essentiel islamique, l’avortement est assimilable à l’infanticide. Il est contraire donc aux préceptes moraux de l’islam.
C’est la nième fois que cette observatoire fait des sorties dans la presse pour s’ériger, contre ce qu’il considère comme des antivaleurs imposés par l’occident. En effet, pour ces organisations, l’occident tente par le biais de ces multiples relais locaux d’imposer par doses homéopathiques des modèles culturels contraires à nos coutumes. Il est important donc, de voir la stratégie déroulée par ces associations qui utilisent les médias dans leur entreprise.
Au-delà du débat sur l’avortement cette affaire met en lumière le rôle de plus en plus prépondérant que jouent ces organisations. On peut considérer à juste raison qu’il s’agit là de stratégies de résistance culturelle.
Au mali, on se souvient de l’action des